Pour se remémorer ces deux girafes de livres à Marseille il y a peu...

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Pour se remémorer ces deux girafes de livres à Marseille il y a peu...

mardi 14 décembre 2010

Photos du présentoir chez Mi-am

Miam miam !! Tout a l'air bon !
À la demande de Rui, notre technicien, et pour son travail sur les recettes, je suis allée au restaurant Mi-am samedi dernier pour reprendre des photos du présentoir. Elle sont prises un peu à côté, mais les plats nous mettent encore en appétit, non? :) Bon, Rui, c'est à toi de jouer !
Voilà les photos:





 P.S: Quand j'ai parlé avec le responsable du restaurant ce jour-là (M. Long n'était pas là), il était vachement sympa et il m'a permis de prendre des photos comme je voulais sur le présentoir. Je lui ai aussi donné les liens de notre blog ethnologue, pour qu'ils puissent vérifier l'usage de ces photos, et aussi notre travail sur le projet à l'université. Et après j'ai pris deux plats que je préfère à emporter, et comme toujours, c'était très très bon ! Ce n'est pas vraiment pour faire une publicité de ce restaurant sur mon blog, mais je dois dire que c'est absolument un restaurant asiatique délicieux et de qualité !!

jeudi 9 décembre 2010

J'avoue! C'est pas du tout facile

Ok, j’avoue ! C’est pas tous les jours facile…

Vers la fin du semestre, on touchera la terminaison nerveuse d’être détraqué (voilà, si vous ne comprenez pas cette phrase, c’est un très bon exemple d’analyse de l’acquisition du français pour un apprenant à peu près avancé), et surtout, l’une après l’autre, des situations paradoxales pour moi : je voulais bien améliorer mon français, encore comme un véritable apprenant de français, parce que j’adore cette langue, c’est tout. Mais, il y a tas de travaux pour moi, et j’avoue ! j’avoue ! j’avoue que c’est toujours pas facile pour moi de finir chaque travail en français (pareil pour Yanli, Siwei et Rui), et donc on est tous un peu « maso », non ?
Notre projet ethnologue est d’étudier un restaurant asiatique à Marseille,et à partir de cette piste, on va présenter ce quartier, sa vie et la langue française à travers des phénomènes interculturelles. Notre groupe STAR : Sophie, Moi (Tingting), Audrey et Rui, on a bien travaillé chacun pour rassembler des ressources pour ce projet, mais c’est pas du tout évident de bien définir les objectifs pédagogiques pour notre projet, et donc il y a un petit « blocage » pour bien continuer...Notre blog collectif a été bien créé par nous quatre, bien décoré avec un fond de Kongfu Panda, un peu rigolo et on a l’impression d’être bien détendu en le regardant… mais on devrait encore travailler au fond pour réaliser un bon travail, bel et bien.
Ok, voici le lien de notre blog collectif.

mercredi 24 novembre 2010

Essai de diaporama !!!

Un travail d'essai de diaporama sur une présentation de mon quartier, le quartier où se trouve le restaurant asiatique et aussi l'entourages sympathique...Il prend du temps de faire ça...

mercredi 17 novembre 2010

un petit billet de flatterie:)

Voilà, on a bien avancé sur notre sujet, et aujourd'hui j'ai vu la création du logo pour notre futur blog collectif créé par Sophie. C'est très bien fait ! On est tous fiers de notre créativité (plutôt la créativité de Sophie, haha)!
Et puis je suis contente de travailler avec eux, parce que Audrey est très active, et elle nous a porté de la pêche!! Rui est vraiment agréable à travailler ensemble, il réfléchit beaucoup et intelligent,  et Sophie, elle s'occupe pas mal de travail en même temps, et c'est bien que l'on tous se comprend les situations de chacun, et on se met en accord pour les emplois du temps. Et Sophie a bien fait son travail aussi, et contribue beaucoup pour nos idées sur ce projet ethnologue. En fait, chaque idée est intéressante, et notre échange tout au long des discutions et les pratiques entre nous sur le terrain sont aussi interculturelles  et pluri-linguistiques (puisqu' on est deux Ch'ti et deux chinois).
Bien sûr qu'il y a encore du travail collectif à finir, et personnellement je vais améliorer la présentation du quartier et ajouter quelques photos encore. Puis on travaillera sur le blog collectif !  

dimanche 14 novembre 2010

Marseille, la ville qui regarde vers le large


Download:
FLVMP43GP

La Transcription du Reortage: France 24, « Marseille, la ville qui regarde vers le large » :

Marseille, le Vieux Port, c’est la porte d’entrée sud de l’Europe occidentale, et c’est par là aussi que sont arrivés les premiers migrants depuis des générations. Aujourd’hui, c’est un port de plaisance mais l’identité méditérrannéenne de Marseille s’est construite ici, autour du Vieux Port.

Selon l’historien et journaliste Jean Contrucci, la cité phocéenne n’a pas attendu Nicolas Sarkozy et son projet d’Union pour la Méditerrannée pour échanger avec ses voisins du Sud.

« Marseille, c’est une ville presbyte, c’est le contraire d’une myope, c’est-à-dire, elle n’a pas d’arrière-pays, elle a toujours regardé vers le large. Parce que, d’abord, la vie lui est venue du large, puisque ses fondateurs sont venus d’ailleurs, et depuis sa fondation elle a toujours commerçé. »

Des échanges visibles dans les rues de Marseille, et même si tout n’est pas parfait, les différentes communautés arrivent tout de même à vivre ensemble. La ville semble avoir produit un modèle unique de Melting-pot, nous sommes ici dans le quartier du Panier, l’un des plus vieux de France.

« Ce sont plus les Italiens du début du 20ème siècle, puisque il se sont, un, intégrés, et deux, ils sont montés dans l’échelle sociale. Il est évident que, eh, ce sont les immigrés de notre temps. Ce quartier, de toute façon, a toujours été une espèce de mosaïque, multiraciale, multiconfessionnelle... »

Une mosaïque ethnique avec un Dieu unique, l’OM, l’Olympique de Marseille, le club de foot de la ville. Véritable machine à intégrer, le sport a consolidé cette identité de la ville, et l’uniforme ici, c’est le maillot du club. Un maillot aussi célèbre à Alger, Tanger ou Istanbul que sur le Vieux Port, Nicolas vit à Marseille depuis six ans, et ce qui a frappé cet ancien Parisien à son arrivée, c’est la très forte identité méditerranéenne de Marseille

(Nicolas MORILLE, responsable de la boutique OM )
« Il y a une vraie identité marseillaise, c’est-à-dire que on est Marseillais avant d’être Français, d’être Espagnol, d’être Algérien, d’être tout ce que vous voulez. On est Marseillais, et ça se resserre encore plus dans les travées du Vélodrome »

Mais loin du stade, reste le volet politique d’union pour la Méditerrannée, le plus difficile, la dernière tentative d’union de la Méditerrannée remonte au procéssus de Barcelone en 1995, un échec. Pas assez ambitieux, le processus a été essentiellement piloté du Nord, sans associer les pays Sud de la rive méditerrannéenne.

mercredi 10 novembre 2010

Présentation du quartier du restaurant Mi-am_2

Peu importe la raison qui nous envoie ici en Europe, en France, et à quelle époque on s’y rend, on se sent étranger à l’étranger, du fait des différences physiques et culturelles. Mais la langue et l’humanité nous permettent de nous connecter, d’échanger, de se connaître et se comprendre. On est tous pareils finalement si l’on ne tient pas compte de nos différences de visages ou cultures. On fait partie d’un quartier après y avoir vécu jour après jour, nuit après nuit, à travers les contacts avec les gens locaux, avec la langue qu’on a été obligé d’apprendre et de parler, avec le soleil ou la pluie qu’on partage sous le ciel clair à Marseille. 

                                (photo prise et réduite par Tingting's fle, excusez pour la qualité)

Il y a un Hammam, des Kebab et des magasins maghrebins ou asiatiques à côté de ce restaurant dans ce quartier (le 6ème arrondissement), et c’est un très bon exemple d’environnement interculturel et plurilinguistique à montrer à Marseille. Les supporters de l’OM sont variés si on parle de leurs origines...C’est un quartier pas loin d’où j’habite à Marseille, et j’ai vécu avec eux presque deux ans jusqu’à maintenant. J’achète très souvent des kebabs là-bas à côté du restaurant Mi-am, fréquente dans le week-end le marché maghrebin à Noailles, marche à pied tous les jours dans la rue qui m’amène vers le cheval de l’aire de pétanque...


                                                           (photo prise et réduite par Tingting's fle,)


Puis je marche en passant devant des restaurants indiens, thailandais, palestiniens et italiens, entre dans une boulangerie pour aller chercher du pain comme les Français. Quand on traverse la Plaine, il y a toujours de la musique Reggae et des gens qui squattent sur la place, avec la bonne odeur de pizza d’un camion pizzeria. Je me rappelle que quelqu’un m’a dit que les pizzas à Marseille sont les meilleures, meilleures qu’en Italie... Tous ces choses quotidiennes m’ont fascinée à Marseille, en France, puisque j’ai commencé à me sentir devenir une partie de cette ville, de ce quartier, même si c’est une partie pas du tout importante. 


                                (photo prise et réduite par Tingting's fle, sur le Cours Julien, 06/11/2010 )

Première rencontre face à face

Ça y est ! Audrey, Rui et moi, on a fait la première rencontre face à face avec le patron du restaurant Mi-am à Marseille vendredi dernier, et il est tellement sympathique que notre stress a disparu en parlant avec lui, et nous nous sommes vite sentis à l’aise. Donc, l’histoire de ce restaurant remonte aux années 60, après la guerre civile cambodgienne, des immigrants cambodgiens sont venus en France. Le patron de la chaîne installée à Marseille est aussi d’origine cambogienne, mais il a vécu en France depuis 1975, quand il était petit, d’abord à Paris avec sa famille, puis il est venu à Marseille pour gérer les affaires de la chaîne.

Il nous a dit que, pour lui ainsi que pour la plupart des serveurs dans ce restaurant qui sont l’origine asiatique, la langue française était leur langue seconde, mais progressivement elle est presque devenue leur langue maternelle, parce qu’ils parlent français entre eux, même au foyer ou entre copains. Ils parlent ou écrivent rarement en cambodgien, ou leurs langues d’origine, mais leurs racines sont toujours plantées dans leur coeur, comme dans des rêves...

Le patron nous a présenté aussi un peu l’histoire du Cambodge, et on s’est aperçus qu’il aime beaucoup son pays, et qu’il n’oublie jamais ses origines. Mais nous partagions ses sentiments sur la guerre civile, et ils étaient obligés d’émigrer pour aller vivre dans un autre pays, comme les autres immigrés.

Ce restaurant est bien organisé, très propre, avec un grand choix de plats et des serveurs souriants et sympathiques. Le patron nous a divulgué qu’un autre petit resto allait ouvrir juste à côté dans un mois, un resto haut de gamme japonais-cambodgien qui fera des sushis frais sur place et aussi des soupes cambodgiennes. On y trouvera aussi des tableaux d’artistes asiatiques pour décorer et proposer à la vente. 

PS : On y est venu avec des questions préparées et des appareils photo, mais le patron ne nous a pas permis de filmer notre conversation. On a ensuite proposé d'enregistrer uniquement le son avec les appareils et il était d'accord. Par contre, on n'a pas encore trouvé des bons moyens de extraire le son pour le mettre sur ce blog. On ferra d'autres efforts pour  vous montrer plus d'information sur ce projet. Merci !